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suivre ce blog administration connexion + créer mon blog les passions de serge la photo, les livres, le jardin, la nature, les films, ce que j'aime... et la normandie... accueil jardin - nature photo - peinture - etc. livres - textes cotentin - normandie autres - divers contact … d'âge en âge... publié le 6 mars 2018 [haut] rédigé par sergepassions publié dans #autres - divers partager cet article … en attendant le printemps publié le 5 mars 2018 le poète dit, "mars qui rit sous les averses, prépare en secret le printemps"... de fait, moi, chaque année, noël passé, je n'aspire plus qu'à une chose, la venue du printemps. la tiédeur qui revient peu à peu, les pluies moins froide, les vents ouest apaisant, les premières pousses, la lumière dorée. les premiers boutons d'or, et les buissons qui bourgeonnent. les senteur qui reviennent, que l'hiver avait tuées... les premiers boutons d'or affrontent le froid encore vif et ouvrent le bal printanier. c'est l'heure des premiers semis sous la serre froide. plus tard, arrivent les renoncules dans les prairies. tel un bataillon, les langues de chat montent à l'assaut des talus réchauffés. [haut] rédigé par sergepassions publié dans #jardin - nature partager cet article … en attendant les beaux jours... publié le 4 mars 2018 hivers humide, puis froid, qui s’adoucit aujourd'hui. rêves de promenade dans le beau cotentin. [haut] rédigé par sergepassions publié dans #cotentin - normandie partager cet article … carteret et portbail publié le 2 mars 2018 carteret et portbail, deux villages que j'aime beaucoup, avec des grèves de rêve, des dunes et des falaises, la mer calme ou tempétueuse... [haut] rédigé par sergepassions publié dans #cotentin - normandie partager cet article … souvenirs de maurice publié le 1 mars 2018 [haut] rédigé par sergepassions partager cet article … le blog repart ! publié le 1 mars 2018 je publie beaucoup sur facebook... mais j'ai des amis qui , à tort ou à raison, ne veulent pas l'utiliser. je redémarre donc mon blog, en mode prémium, cette fois. et pour ce jour, des photos de la première neige de l'année à cherbourg. [haut] rédigé par sergepassions partager cet article … souvenirs d'anctoville-sur-boscq publié le 14 janvier 2015 la route de l'école commençait des le seuil de la maison franchi... la maison était une grange. nous vînmes l'habiter, et ce fut une petite maison pleine de bonheur. nous arrivions de la ville, c'était l'été, nous étions émerveillés... le rosier moussu sur la façade, et la vigne vierge. le mur gris près de la route ou couraient les lézards. l'allée bordée d'oeillets mignardise blancs, le poirier qui se couvrirait à l'automne de petites poires à cuire. le "pommier d'amérique" dans le champ à côté, qui perdait ses pommes dans notre cours. le grenier merveilleux, lieu de mille jeux, de mille aventures... nous l'habitâmes quatre ans, quatre années magiques, coupées de saisons neigeuses, d'étés flamboyants. tout était grand, beau, mystérieux ! les chemins nous appartenaient, les fleurs et les fruits, et la route, et l'école. epiceries sombres, remplies d'odeurs, église petite, sonore, avec le son incertain de l'harmonium. la maison vit toujours... elle est redevenue une grange... une grange inutilisée... moi, j'y sais toujours le fourneau, le petit lit dans la salle, l'escalier, le bord de la fenêtre, et les fourmis qui entrent dans la maison manger le sucre. souvenirs... le premier propriétaire que nous avions eu se nommait m. b. il s'était tué en menant ses vaches, en moto, accroché par une voiture. ce fut mme l qui lui succéda. la vieille propriétaire qui voyait mal, recevait de ma mère, infirmière d'un jour, "les gouttes es z'yeux"... comme elle disait. et mon frère qui apprenait à faire du vélo, rasait une plate-bande de dahlias... (mes d ahlias , mes dahlias , criait mme l.) le chat "minou" sommeillait sur de vieux journaux... les roses moussues sentaient si bon... la barrière de tôle qui grinçait, et laissait venir le facteur léopold g... notre maison... une double ligne d'œillets mignardise blancs bordait le chemin qui s'achevait sur une petite cours de terre battue. côté route, quelques marches précédaient une petite barrière métallique, qui grinçait. notre école, c'était celle d'anctoville, petit village plus proche que le bourg de saint-planchers. nous sortions sur la route de villedieu, route goudronnée, luisante, sur laquelle chantaient les pneus des rares voitures… puis c'était une petite route gravillonnée, sinueuse, qui nous conduisait à l'école. la maîtresse, mademoiselle joseph, recevait presque chaque jour, le printemps venu, des fleurs qu'apportaient les élèves. nous, nous apportions souvent nos œillets blancs si parfumés. mais l'envie de changer nous prit un jour, mon frère et moi. nous cueillîmes un gros, un très gros bouquet d'œillets blancs, et prîmes la route… a mi-chemin, sur la nationale, habitait notre copine françoise l.. dans un coin de sa cours poussait un gros pied de pivoines roses… les fleurs étaient énormes, parfumées, opulentes… ce fut notre premier troc, notre premier échange… françoise demanda l'autorisation à ses parents, et nous échangeâmes les œillets contre une grosse pivoine et un bouton plein de promesse. il y avait toujours dans un vase, un verre, des fleurs qui ornaient le bureau de mademoiselle joseph. la maison, date inconnue la maison, habitée, date inconnue la maison, abandonnée, juillet 2013 notre maison donnait sur la grand-route granville-villedieu. on descendait la côte, passions devant l'épicerie-café-mercerie-mécanique alliaume, puis la route remontait un peu, et nous la suivions jusqu'à l'épicerie-café lamor. l'épicerie-café lamor la route d'anctoville-sur-boscq d'abord, sur la gauche, un petit chemin creux et sombre, qui faisait peur. puis un chemin plus large, clair, qui donnait à la maison, la ferme, de jean-pierre t. plus loin, on arrivait devant la maison de nos copains bernard, marie-france, et d'autres frères et soeurs, dont j'ai oublié les prénoms... la maison de bernard, marie-france... je revois les routes d'été. les fossés étaient envahis d'herbes hautes, si hautes que nous pouvions disparaître dedans. dans les champs, parmi les herbes, il y avait le bleuet et le coquelicot. parfois, allongés, nous rampions comme des indiens des plaines. c'était avant l'école, et les plus malins s'échappaient discrètement, abandonnant les autres qui arrivaient en retard. que de parties de cache-cache, que de batailles qui finissaient dans le foin. allongés sur le dos, immobiles, la tête posée sur l'herbe, nous regardions les épis et les fleurs qui s'élançaient dans le ciel, et tout là-haut, l'azur qui nous grisait. dans nos manches, nous glissions cette graminée, qui ressemblait à de l'orge, et qui grimpait toute seule le long de notre bras et qui nous grattait. il fallait bien balancer les bras. les filles cueillaient des bouquets qu'elles abandonnaient plus loin pour de plus beaux. la chaleur nous accablait, nous étions vêtus de culottes courtes, de chemisettes. les filles étaient légères dans leurs robes fleuries. le soleil nous faisait des clins d'oeil à travers les branches, et nous baissions les yeux. noyée de soleil, mademoiselle, dans sa blouse bleue, appuyée au mur, nous attendait. l'école était comme écrasée. les lauriers-palme se dressaient, brillants, impassibles dans l'air immobile. les filles chantaient : nous n'irons plus au bois les lauriers sont coupés la belle que voilà ira les ramasser. nous étions à mi-chemin. bientôt, on arrivait au paneau qui anonçait anctoville, et la maison "du père martinet", comme nous disions enfants. ma maison "du père martinet" puis sur la gauche, le long de la route, les chataîgnier ou parfois nous nous chamaillions mon frère et moi, avec les t. pour quelques poignées de chataignes. après le dernier virage, l'entrée du parc de la maison de m. heleine. nous sommes dans le bourg... a droite, l'église. l'église saint-martin l'église saint-martin en 2013 une ligne droite, la r